Le PERP est un outil, un mécanisme d’épargne dont les versements sont déductibles du revenu imposable. En plus, une fois l’âge de la retraite atteint, ce régime permet de bénéficier d’une rente viagère, ou du versement d’un capital dans certains cas. Mais certains souscripteurs se demandent ce qu’ils doivent faire de leurs vieux PERP, qui rapporte péniblement 2 %, et avec des frais excessifs sur les versements.
Une sortie anticipée
Cette possibilité est envisageable en cas de situations exceptionnelles, comme, entre autres, de fin de droits à l’assurance chômage, liquidation judiciaire, entrainant une cessation d’activité non salariée, invalidité de deuxième ou troisième catégorie, décès du conjoint marié ou pacsé, ou surendettement. L’opération se fait par versement d’un capital ou d’une rente.
Il est possible aussi de demander une sortie en capital. En effet, la loi permet aux souscripteurs de regagner jusqu’à 20% du capital acquis, si le contrat le prévoit, au commencement de leur retraite.
Un PERP est transférable
À l’initiative du souscripteur, un PERP, contrairement à l’assurance-vie, peut être transféré, par exemple, d’un assureur à autre, ou d’une banque à un assureur. Pour un vieux PERP, cette opération est gratuite. En effet, la loi n’autorise aucune indemnité pour les vieux PERP, plus de 10 ans. Ainsi, par exemple, un investissement réalisé en 2004, ou début 2005, peut actuellement faire l’objet d’un transfert gratuit.
Ouvrir plusieurs PERP
Il est tout à fait possible, pour un souscripteur, de détenir plusieurs PERP. En effet, dans l’optique d’optimisation de son épargne retraite et de limitation des frais, un épargnant peut laisser son ancien plan en mode sommeil, c’est-à-dire sans effectuer de nouveaux dépôts, et ouvrir un second PERP sans frais de versement. Ainsi, à la dixième année du vieux, certaines options se présentent devant le détenteur. Ce dernier, selon la performance de ses différents PERP, peut conserver l’ancien s’il est rémunérateur, sans l’alimenter, ou le transférer sur le second, ou encore effectuer le transfert sur un nouveau plan pour diversifier ses placements.
L’option réversion du PERP
Généralement, le versement de la rente s’arrête au décès de l’assuré. Néanmoins, il est possible d’opter pour la réversion. Cette opération, intéressante, donne la possibilité aux proches du souscripteur, comme son conjoint, ou ses enfants, de bénéficier une partie, ou l’intégralité du montant. Pour ce faire, il est nécessaire de prévoir une clause de réversion au contrat souscrit. L’épargnant peut aussi opter pour une rente à annuités garanties. Dans ce cas, c’est lui-même s qui décide du nombre d’années pendant lesquelles le bénéficiaire touchera la réversion, sous certaines conditions.
Conclusion
Dupuis des années, on a pu constater que le nombre des souscripteurs, auprès des banques ou assureurs, a augmenté. Et pourtant certains d’entre eux se sont retrouvés avec un produit qu’ils ne comprenaient que partiellement. En effet, pour avoir la solution adéquate, il est nécessaire que les souscripteurs, eux-mêmes, maîtrisent, à la fois, leurs produits, et leur situation. En effet, pour certain, il serait préférable de transférer le PERP, par exemple, et pour d’autres, il conviendrait de souscrire un nouveau.