L’assurance-vie reste l’un des placements, séduisant, actuellement, beaucoup de Français. Cela est dû par sa souplesse, son efficacité en terme de gestion patrimoniale. Néanmoins, pour un excellent usage, il convient de bien se renseigner sur le fonctionnement de l’assurance en question avant de faire une souscription.
Une assurance-vie, présentation
C’est un investissement financier donnant, au souscripteur, la possibilité de se constituer un capital, dans le but, entre autres, de le transmettre à un bénéficiaire désigné, en cas de décès. En France, ce produit est aussi et surtout utilisé pour épargner de façon flexible à court, moyen et long terme. L’argent placé est disponible en cas de besoin à court terme. Les rachats sont soumis à une imposition spécifique selon la date de souscription du contrat et celle des versements effectués.
En outre, ce système présente une fiscalité très avantageuse, pour les contrats ayant une durée d’au moins huit ans. En effet, à partir de ce délai, le souscripteur peut bénéficier d’un abattement de 4 600 € chaque année, ou 9 200 € pour un couple marié. Et l’excédent, s’il y a lieu, est taxé au taux réduit de 7,5 %. Pour la durée du contrat, c’est, seul, la date d’ouverture du contrat qui est prise en compte.
La souscription
Tout d’abord, les contrats d’assurance-vie s’adaptent aux profils et aux objectifs de nombreux souscripteurs. En fait, tout individu atteignant l’âge majeur, domicilié fiscalement en France, a le droit de contracter une assurance-vie, à son nom, auprès de l’établissement financier, comme les banques traditionnelles, les banques en ligne, ou les assureurs, de son choix.
L’investissement se fait par un contrat liant le souscripteur, l’assuré, et les bénéficiaires. Un contrat qui n’a pas de durée légale. Sans dénonciation, de la part du souscripteur, il est prolongé par tacite reconduction d’année en année.
Pour le mode de versement, il existe différentes façons de le faire. En effet, il est possible d’investir sous forme des versements initiaux, complémentaires, ou complémentaires programmés. Le premier se présente comme le premier versement lors de la souscription, se versant par chèque, virement, ou prélèvement automatique. Le deuxième correspond à un libre placement d’argent. Quant à la troisième, elle se fait par fixation d’un montant, et d’une fréquence de versement, qui peut être interrompue à tout moment.
À propos des frais du contrat d’assurance-vie, il existe plusieurs catégories comme, entre autres les frais d’entrée et prélevés à chaque versement, de gestion, et d’arbitrage. Quant à la gestion du contrat, elle peut se faire par une gestion libre, pilotée, ou sous mandat.
La sortie d’un contrat
L’assurance-vie n’est pas un compte bloqué. En effet, le souscripteur, à tout moment, peut retirer de l’argent, se matérialisant sous plusieurs formes, à savoir :
- le rachat partiel ;
- les rachats partiels programmés ;
- l’avance.
Pour clôturer un contrat d’assurance-vie
La clôture d’un contrat d’une assurance-vie se fait par l’intermédiaire d’un rachat total, si le souscripteur le souhaite. Dans ce cas, l’assureur verse à ce dernier la valeur de rachat de son contrat.